Titre : |
Mort d'un berger |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Franz-Olivier GIESBERT, Auteur |
Editeur : |
Gallimard |
Année de publication : |
2002 |
Importance : |
184 p. |
Présentation : |
jaquette ill. en coul. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-076661-1 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
ROMANS
|
Résumé : |
La fin du monde, ça sera quand le Soleil et la Terre se mélangeront pour former la même soupe lumineuse. Dans le Mercantour, au nord de la Provence, là où les Alpes commencent à fatiguer, c'est souvent la fin du monde. Surtout l'été. Ce jour-là , par exemple. L'air ébouillantait tout. Les yeux, les bras, les jambes, mais aussi les poumons. C'est pourquoi il respirait à petites goulées, Marcel Parpaillon, en montant le sentier pentu qui menait à la bergerie, aux Hautes-Cougourdes. Il avait l'air de rigoler, mais c'était le soleil qui l'aveuglait. Au-dedans de lui, la peur battait du tambour et même plusieurs tambours. Il marchait lentement, car il tenait à peine sur ses jambes. A cause de son âge, quatre-vingts ans bien sonnés, et d'un mauvais pressentiment, depuis les cris qui, quelques minutes auparavant, avaient crevé le ciel, du côté de la bergerie. |
Section : |
ADULTES |
Mort d'un berger [texte imprimé] / Franz-Olivier GIESBERT, Auteur . - Gallimard, 2002 . - 184 p. : jaquette ill. en coul. ; 21 cm. ISBN : 978-2-07-076661-1 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
ROMANS
|
Résumé : |
La fin du monde, ça sera quand le Soleil et la Terre se mélangeront pour former la même soupe lumineuse. Dans le Mercantour, au nord de la Provence, là où les Alpes commencent à fatiguer, c'est souvent la fin du monde. Surtout l'été. Ce jour-là , par exemple. L'air ébouillantait tout. Les yeux, les bras, les jambes, mais aussi les poumons. C'est pourquoi il respirait à petites goulées, Marcel Parpaillon, en montant le sentier pentu qui menait à la bergerie, aux Hautes-Cougourdes. Il avait l'air de rigoler, mais c'était le soleil qui l'aveuglait. Au-dedans de lui, la peur battait du tambour et même plusieurs tambours. Il marchait lentement, car il tenait à peine sur ses jambes. A cause de son âge, quatre-vingts ans bien sonnés, et d'un mauvais pressentiment, depuis les cris qui, quelques minutes auparavant, avaient crevé le ciel, du côté de la bergerie. |
Section : |
ADULTES |
| |